TAPAJ. Comme Travail Alternatif Payé à la Journée. Ce dispositif, lancé en France il y a une dizaine d’années a été repris à son compte par le Tarn-et-Garonne via l’association Epice 82 voici cinq ans. Depuis, 200 jeunes de 16 à 25 ans en très grande précarité ont bénéficié de ce coup de pouce pour rompre avec un parcours de vie souvent très chaotique. « Ces jeunes sont souvent éloignés de tout, du logement, du travail et ils ont eu des problèmes avec les produits stupéfiants. On a des profils différents avec 25 % de SDF, des jeunes en rupture scolaire, d’autres en sortie de Maison d’arrêt ou sous protection judiciaire. On essaie de les remobiliser vers le travail en leur apportant un accompagnement social pour rompre avec les conduites addictives », commente David Boursault, directeur d’Epice 82…